Les cheminots tunisiens affectés à la ligne n°1 la surnomment LA VOIE NORMALE, car c’est la seule construite selon les normes internationales. Ironiquement, c’est aussi la plus délaissée et détériorée du réseau. Les accidents sont fréquents et les vies des passagers et des employés sont mises en danger. Aux commandes des locomotives, Ahmed, Afef, Issam, Abee et Najib sont acteurs et témoins du difficile processus de transformation des chemins de fer tunisiens, et par extension de la société post-révolutionnaire tunisienne dans son ensemble. Chacun d’entre eux essaye au mieux de trouver une nouvelle place dans une société qui peine à se créer un mode d’existence démocratique. En dénonçant l’incompétence et la corruption, ce film célèbre la dignité, l’espoir et la résilience.